Pollution numérique : réduire son impact environnemental
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7 juillet 2020

Pollution numérique : comment réduire son impact environnemental ?

[vc_row][vc_column][vc_column_text c_id= ».vc_1594113361842″]Il y a une dizaine d’années encore, on pensait que le numérique était la solution à tout. La pollution numérique ? Un mot inconnu dans notre vocabulaire. On imaginait la dématérialisation comme la meilleure manière de réduire notre impact environnemental. Oui, il est préférable d’envoyer ce fichier par mail plutôt que l’imprimer n’est-ce pas ? C’est mieux pour les arbres. Disons les choses clairement, c’est une fausse croyance. Selon le document et son utilisation, l’impression en noir et blanc et en recto verso est moins énergivore qu’un mail.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text c_id= ».vc_1594206787507″]Aujourd’hui, les consciences s’éveillent. On réalise que le numérique n’est pas si éco-friendly que cela. S’il était un pays, il émettrait autant de gaz à effet de serre que 3 fois la France ! En 2025, la pollution numérique pourrait être aussi importante que la pollution automobile si l’on ne réagit pas. Il n’y a pas de solution miracle, mais on peut tous agir pour réduire notre impact environnemental en repensant notre utilisation du numérique. Vous ne savez pas par où commencer ? Ça tombe bien, on a réuni 4 pistes pour débuter la transition numérique en douceur !  1/ Augmenter la durée de vie de nos appareils numériques On pense […]

[vc_row][vc_column][vc_column_text c_id= ».vc_1594113361842″]Il y a une dizaine d’années encore, on pensait que le numérique était la solution à tout. La pollution numérique ? Un mot inconnu dans notre vocabulaire. On imaginait la dématérialisation comme la meilleure manière de réduire notre impact environnemental. Oui, il est préférable d’envoyer ce fichier par mail plutôt que l’imprimer n’est-ce pas ? C’est mieux pour les arbres. Disons les choses clairement, c’est une fausse croyance. Selon le document et son utilisation, l’impression en noir et blanc et en recto verso est moins énergivore qu’un mail.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text c_id= ».vc_1594206787507″]Aujourd’hui, les consciences s’éveillent. On réalise que le numérique n’est pas si éco-friendly que cela. S’il était un pays, il émettrait autant de gaz à effet de serre que 3 fois la France ! En 2025, la pollution numérique pourrait être aussi importante que la pollution automobile si l’on ne réagit pas.

Il n’y a pas de solution miracle, mais on peut tous agir pour réduire notre impact environnemental en repensant notre utilisation du numérique. Vous ne savez pas par où commencer ? Ça tombe bien, on a réuni 4 pistes pour débuter la transition numérique en douceur ! 

1/ Augmenter la durée de vie de nos appareils numériques

On pense souvent que la plus grande part de la pollution numérique provient des serveurs qui stockent les données (nommés Datacenters). Que nenni ! Nos appareils sont responsables de 63% des émissions émises par le numérique. Le réseau quant à lui compte pour 22% et les datacenters pour 15%.

Ces chiffres nous prouvent une chose : nous avons le pouvoir d’inverser la balance en augmentant la durée de vie de nos appareils numériques.

En effet, la partie la plus polluante de nos ordinateurs ou nos portables est leur production. Au moment où on achète un appareil (neuf), il porte déjà 80% de son empreinte carbone. Comment est-ce possible ? Pour un ordinateur de 2kg, il faut 2,6 tonnes de matière : 1,5 tonnes d’eau (😱), 22kg de produits chimiques et 240kg de combustibles fossiles. Effrayant, n’est-ce pas ?

Les ressources nécessaires à la fabrication d’un appareil numérique ne sont pas illimitées. Il faut extraire des métaux rares des roches. Cette pratique est extrêmement complexe et nécessite l’utilisation de solvants chimiques. En Chine (où la plupart des métaux rares sont extraits), 80% des eaux de puits souterrains ne peuvent plus être consommées à cause des déchets toxiques rejetés dans les fleuves.

Et ne parlons pas de la fin de leur vie. Seulement 20% de nos appareils mondiaux sont recyclés car étant classés comme des déchets dangereux, cela coûte cher. Pour le reste, on fait ce que l’on sait faire de mieux avec nos déchets : on s’en débarrasse quelque part, loin de nos yeux, dans des régions d’Asie ou d’Afrique de l’Ouest.

En moyenne, on garde nos appareils numériques 2 ans. En augmentant leur durée de vie à 4 ans, on réduirait déjà de 50% notre impact écologique ! Alors avant de faire un achat neuf, posons-nous par exemple la question de le faire réparer. Si c’est impossible, pouvons-nous l’acheter reconditionné ?

 

2/ Valoriser les datacenters plus propres

Comme nous l’avons dit plus haut, les datacenters sont responsables de 15% des émissions de gaz à effet de serre produit par le numérique. Dis comme cela, ça semble peu, non ? Comparons alors avec un pays comme la Suisse. En 2016, l’ensemble des datacenters (8,5 millions dans le monde) auraient consommé 416 TWh d’électricité. Sur la même période, la Suisse n’en a utilisé que 58 TWh. En France, nos 156 datacenters consomment 10% de notre électricité.

En fonctionnant, ces énormes banques de données rejettent du CO2 mais surtout, elles se réchauffent. Et comment évite-t-on la surchauffe ? En les refroidissants grâce à des climatiseurs qui renvoient l’air chaud à l’extérieur, déréglant encore un peu plus le climat. Un beau cercle vicieux que voilà.

Alors, que peut-on faire pour réduire notre impact environnemental ? Privilégier des datacenters plus propres et réduire notre consommation de données (on en reparle un peu plus loin).

Concrètement, cela signifie changer d’hébergeur web pour une solution plus green. Infomaniak, par exemple (mais il en existe d’autres) souhaitent utiliser la chaleur qui se dégage de leurs datacenters pour chauffer les habitations aux alentours. Une belle façon de renouveler l’énergie utilisée par le numérique !

 

3/ Réduire le poids de nos sites internet

Bien que notre utilisation d’internet est moins dramatique que la pollution engendrée par nos appareils, cela reste un point à ne pas négliger. Nos navigations sur la toile coûtent cher à la planète. En moyenne, chaque individu consomme 346 KwH d’électricité par an pour surfer sur Internet (soit environ deux fois la consommation annuelle d’un lave-vaisselle familial). Chaque requête sur Google émet 20 milligrammes de CO2 (soit environ 7 tonnes par jour).

Après une recherche, on navigue de site en site, n’est-ce pas ? Chaque chargement engendre une consommation d’énergie. Cela nécessite aux serveurs de s’activer pour afficher les données. Et plus un site est lourd, plus il nécessite d’énergie. Heureusement, on peut agir sur ce point-là !

Il est tout à fait possible de réduire le poids de son site internet. Pour cela, nous pouvons choisir de l’éco-concevoir avec un développeur spécialisé. Mais il est également possible d’améliorer celui que tu as déjà avec des actions assez simples :

  • Réduire la taille de tes images. Il n’est pas utile de charger une image en haute définition si elle apparaît en icône sur ton site web. Grâce à des outils comme Tinypng tu peux réduire de 70% le poids de tes images.
  • Éviter au maximum les vidéos sur ton site et les balises <iframe> qui utilisent 2 fois plus d’énergie car elles nécessitent le chargement d’une nouvelle page.
  • Limiter le nombre de plugin, d’API ou d’extensions sur ton site web pour ne garder que l’essentiel.

Avoir un site internet moins lourd est meilleur pour l’environnement mais également pour ton business. Notre ami Google analyse la vitesse de chargement de ton site. Et l’expérience utilisateur est désastreuse avec un site web qui met plus de 15 secondes à charger. Voilà déjà de bonnes raisons pour réduire le poids de nos sites !

 

4/ Repenser notre maniere de consommer le web

C’est sans doute le point le plus important. Si l’on ne repense pas notre façon de consommer Internet, nos efforts pour conserver nos appareils plus longtemps ou réduire le poids de nos sites n’aura que peu d’impact. C’est à nous, utilisateurs, de prendre conscience de l’énergie nécessaire à chacune de nos requêtes. Nous avons la possibilité d’agir et de faire au mieux.

 

Réduire son nombre d’email

Ah les emails ! Qui n’a jamais eu plus de 500 mails dans sa boîte ? On lit un message. On y répond. Puis on l’oublie. Il reste là pendant des semaines, des mois et des années. Et pendant ce temps-là, où est-il réellement ? Sur un serveur où il nécessite pourtant de l’énergie et des datas.

Combien de newsletters reçoit-on sans jamais les ouvrir ? Combien de mails partent directement à la corbeille ? Un mail produit entre 0,3 et 4g de CO2. Cela peut aller jusqu’à 50g pour un mail avec une grosse pièce jointe et plusieurs destinataires ! Heureusement il existe des outils, comme CleanFox pour t’aider à faire le tri dans ta boîte.

Trier c’est bien mais il ne faut pas oublier également de limiter nos envois. A-t-on vraiment besoin d’envoyer ce mail ? Un sms ne peut-il pas être envoyé à la place ? Ce document à montrer à notre collègue nécessite-t-il vraiment un mail ? Posons-nous la question avant d’appuyer sur envoyer.

 

Changer son moteur de recherche

Comme nous l’avons dit, une recherche sur internet demande beaucoup d’énergie. Mais il est possible de compenser un peu cette perte d’énergie en commençant par changer son moteur de recherche.

Google fait quelques efforts pour utiliser de l’énergie propre pour faire tourner ses serveurs. Mais d’autres vont encore plus loin comme Ecosia ou Lilo. Grâce à eux, nos recherches internet génèrent un impact positif.

Avec Ecossia, chaque recherche permet de planter des arbres pour lutter contre la déforestation (si c’est fait correctement, mais c’est un autre sujet). Quant à Lilo, tu reçois des gouttes d’eau pour chaque recherche. Ensuite, tu peux transformer tes gouttes en don pour des associations sociales, solidaires et écologiques.

 

Limiter le streaming vidéo

Ce qui pollue le plus sur internet ? La vidéo ! Elle représente 1/5 de la pollution numérique globale. Les principaux coupables : les vidéos à la demande de films et séries aka Netflix et ses consoeurs (31%), les contenus pornographiques (27%), les vidéos YouTube (21%) et les vidéos que l’on trouve sur les réseaux sociaux (18%).

S’il n’y avait qu’une seule chose à arrêter pour limiter son impact environnemental, ce serait celle-ci. La question est de savoir si nous sommes prêts à revenir au format DVD ou aux bonnes vieilles locations de films ? Si non, nous pouvons déjà essayer d’avoir une consommation plus raisonnée et changer nos habitudes de visionnage sur le net !

Réduire son utilisation / déconnecter

Et bien sûr, comment réaliser cet article sans aborder la thématique cruciale de la déconnexion ? La meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas, comme les déchets.

Alors oui, la solution ultime pour limiter notre impact environnemental et réduire la pollution numérique est d’accepter la déconnexion. En 2020, il est très compliqué d’être loin d’un écran ou d’internet. Outre sa nécessité pour les tâches quotidiennes (travail, administratif, divertissement), nous sommes nombreux à être accroc. Et oui, c’est une véritable addiction.

Pourtant, déconnecter devient essentiel. Pour se reconnecter au vivant. Pour recréer de véritables liens avec les personnes qui nous entourent. Le numérique ne peut pas être responsable sans nous. Nous avons notre part à faire et éteindre nos appareils numériques de temps à autre en fait partie.

La pollution numérique est un concept nouveau. Nous commençons simplement à gratter la surface car nous n’avions pas conscience de tout cela il y a encore quelques années. Le confinement des dernières semaines a fait éclore une nouvelle problématique : les outils de visioconférence. Très énergivore, leur utilisation a explosé engendrant une nouvelle vague de pollution numérique.

Alors, que faire pour limiter son impact sur internet ? Se poser les bonnesquestions. Réfléchir. Agir en conscience. Trouver des manières de faire mieux. On ne pourra jamais avoir un impact zéro mais on peut réduire nos émissions au maximum. À nous de jouer ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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Freelance depuis plus de dix ans, je déploie mon énergie à aider les indépendants à s’épanouir dans leur vie de freelance. Je mets mon esprit pratique ma passion pour l’optimisation au profit de la communauté Bande à part pour permettre à chacun de développer son activité sereinement ! C’est moi que vous retrouverez derrière les différentes initiatives de la Bande.